Introduction Solennelle

En ce 21 juin 2025 – correspondant au 24 Jumāda al-Awwal 1416 selon le calendrier de la Révélation –, par la grâce d’Allah, je m’adresse à la communauté des croyants, aux chercheurs sincères et à tous les hommes de vérité. Moi, Antonino FRATERRIGO, je proclame avec gravité et responsabilité une vérité spirituelle et scripturaire trop longtemps dissimulée par l’intervention humaine : le jour authentique du rassemblement sacré, le yawm al-jumuʿa, est le samedi – et nul autre.

Cette affirmation repose sur les fondements indéfectibles des trois grandes Révélations monothéistes – la Torah, l’Évangile, et le Coran – qui s’accordent toutes sur la sacralité du septième jour. Le Dieu Unique, dans Sa sagesse éternelle, ne se contredit pas à travers les âges. Ainsi, reconnaître cette continuité est une exigence de fidélité au message divin transmis par tous Ses prophètes.

Or, deux déviations historiques majeures ont altéré cette vérité :

1. Le dimanche a été imposé par décret impérial à travers l’Édit de Constantin en 321 de l’ère chrétienne, dans un dessein politique de rupture avec l’héritage hébraïque, instituant un jour de culte solaire à la place du sabbat biblique.
   
   

2. Le vendredi, quant à lui, ne figure nulle part dans le Coran comme jour de sabbat ou de jumuʿa. Son adoption procède uniquement de traditions ḥadithiques tardives, en rupture avec la pratique prophétique et la cohérence des Révélations antérieures.
   
   

Les textes sacrés eux-mêmes témoignent sans ambiguïté de la centralité du samedi : depuis la Genèse (Genèse 2:2-3), confirmé dans la Torah (Exode 31:16-17), honoré par Jésus (Luc 4:16), réaffirmé dans le Coran (7:54 ; 50:38), et pratiqué régulièrement par le Prophète Muḥammad ﷺ, notamment dans la mosquée de Quba – unique mosquée explicitement nommée dans le Coran (9:108) – où il accomplissait la prière chaque samedi matin dès son arrivée à Médine (Sīrat Ibn Hishām).

Cette étude, fondée sur les textes dans leurs langues originelles (hébreu, grec, arabe), les sources historiques fiables et les commentaires anciens, vise à rétablir la vérité scripturaire contre les dérives du pouvoir impérial et les distorsions tardives. Le sabbat – le samedi – n’est pas une option rituelle, mais un signe éternel d’alliance entre Dieu et l’humanité fidèle.

« LE JOUR FALSIFIÉ »

Étude académique solennelle sur la continuité des Livres révélés, la sanctification du septième jour, et la déviation humaine par le dimanche, le vendredi et la vérité du samedi

Auteur : Antonino FRATERRIGO
Date : 21 juin 2025 / 24 Jumādā al‑Ūlā 1416

Résumé

Cette étude démontre que le septième jour (le sabbat) demeure le seul jour hebdomadaire explicitement sanctifié par Dieu dans la Torah, confirmé par Jésus dans l’Évangile et nulle part abrogé dans le Coran. L’adoption du dimanche (édit de Constantin) et l’identification tardive du vendredi (littérature ḥadīthique) constituent des déviations humaines. Les données textuelles – y compris la mention coranique exclusive de la mosquée de Quba et la pratique hebdomadaire du Prophète ﷺ le samedi matin – confirment la continuité prophétique.

I. L’ordre divin de la fidélité scripturaire

« Il a fait descendre sur toi le Livre avec la vérité, confirmant ce qui était avant lui. » (Coran 3 : 3)¹
« Nous croyons à ce qui a été révélé vers nous et vers vous ; notre Dieu et votre Dieu est un. » (Coran 29 : 46)²
« J’ai reçu l’ordre d’être juste entre vous… » (Coran 42 : 15)³
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir mais accomplir. » (Matthieu 5 : 17)⁴

Ces textes imposent la reconnaissance de la chaîne révélée et l’interdiction de modifier ce que Dieu a fixé.

II. La sanctification du septième jour dans les Écritures

1. Torah / Tanakh

• Genèse 2 : 2‑3 : Dieu bénit et sanctifie le septième jour⁵.

• Exode 20 : 8‑11 : quatrième commandement – « Souviens‑toi du jour du sabbat »⁶.

• Exode 31 : 16‑17 : « Alliance perpétuelle… signe éternel »⁷.

• Isaïe 56 : 2, 6‑7 : bénédiction pour les étrangers qui gardent le sabbat.

2. Évangile / Nouveau Testament

• Luc 4 : 16 : Jésus, « selon sa coutume », entre à la synagogue le sabbat⁸.

• Matthieu 24 : 20 : Jésus prévoit la fuite mais « pas un jour de sabbat ».

• Hébreux 4 : 4‑9 : « Il reste un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. »

• Actes 13 : 14, 42‑44 ; 18 : 4 : Paul prêche chaque sabbat.

3. Coran

• 7 : 54 ; 50 : 38 : création en six jours, aucune lassitude⁹.

• 2 : 65 ; 4 : 154 ; 7 : 163 ; 16 : 124 : rappels du sabbat donné aux Enfants d’Israël, transgression et châtiment¹⁰.

• Aucune abrogation ni substitution n’est révélée.

III. Déviations historiques et juridiques

1. L’édit de Constantin et l’imposition du dimanche

• Édit de 321 apr. J.-C. : « Dies solis » chômé (Codex Theodosianus XVI.10.2)¹¹.

• Eusebius, Vita Constantini IV, 18 : loue l’empereur pour avoir honoré « le jour vénérable du Soleil ».

• Justin Martyr, Apologie I 67 (env. 155) : première attestation de la « réunion dominicale ».

• Concile de Laodicée (vers 363‑364), Canon 29 : condamnation des chrétiens qui « judaïsent » le sabbat.

2. Le vendredi et la littérature ḥadīthique

• Coran 62 : 9 mentionne yawm al‑jumuʿa sans le nommer « vendredi ».

• Ṣaḥīḥ Muslim 856 ; Ṣaḥīḥ Bukhârî 876 : hadiths déclarant la supériorité du vendredi¹².

• Absence de fondement coranique : Allah avertit « Ils altèrent la parole… » (Coran 5 : 13)¹³.

IV. La mosquée de Quba : ancrage prophétique du samedi

« Une mosquée fondée dès le premier jour sur la piété mérite que tu t’y tiennes debout pour prier. » (Coran 9 : 108)¹⁴

Les exégètes (Ṭabarī, Qurtubī) identifient cette mosquée comme Quba.

• Bukhârî 1193 ; Muslim 1399 : « Le Prophète se rendait chaque samedi à Quba et y priait. »¹⁵

• Sīrat Ibn Hishâm (§ 214‑220) : arrivée du Prophète à Quba un samedi matin, édification immédiate de la mosquée et première prière communautaire.

Aucune autre mosquée du vivant du Prophète n’est nommée dans le Coran, soulignant la valeur paradigmatique de Quba et du rendez‑vous hebdomadaire du samedi.

V. Synthèse théologique

1. Continuité : Torah → Évangile → Coran : même Dieu, même sabbat sanctifié.

2. Invariance coranique : aucune abrogation.

3. Usurpations : dimanche (Constantin, politique impériale) ; vendredi (imposition post‑révélation).

4. Preuve pratique : visites sabbatiques du Prophète ﷺ à Quba.

« Suivez ce qui vous a été révélé de la part de votre Seigneur et ne suivez point d’autres alliés en dehors de Lui. » (Coran 7 : 3)¹⁶

VI. Conclusion solennelle

Par la grâce d’Allah, je proclame, que le véritable yawm al‑jumuʿa est le septième jour (samedi), scellé par la Création, confirmé par tous les prophètes, sanctifié par la prière du Prophète à Quba et jamais contredit par le Coran. Les substitutions dominicale et vénusien relèvent d’innovations humaines. 

Puissions‑nous revenir à la vérité révélée et sanctifier ce que Dieu a sanctifié.